À l'étage, juste au-dessus du hall d'accueil, se trouve le Foyer du Grand Théâtre. Lieu de prestige, avec sa hauteur de plafond, ses ouvertures sur l'extérieur, ses miroirs (en écho à la Galerie des glaces de Versailles) et ses riches décorations, il est également appelé "salon d'apparat".
C'est un endroit accessible aux spectateurs avant le spectacle ou pendant les entractes mais aussi un lieu de réception pour les évènements importants de la Maison. Sa capacité d'accueil est de 110 personnes.
Lorsque l'on entre dans le Foyer par l'une des trois double-portes donnant sur le niveau du premier balcon de la salle, on peut apercevoir, présidant de chaque côté, les bustes de personnages illustres. À droite, trône sur la tablette d'une cheminée celui du dramaturge Molière. Le poète dijonnais Crébillon lui fait face depuis une autre tablette, à l'opposée de la salle.
Le décor a également été conçu par Jean-Baptiste Plantar, excepté les colonnades bleues, imitation marbre, qui ont été faites par Jean-Albert Bourgoin en 1970.
Une frise court sur le haut des quatre murs, réalisée par le sculpteur et architecte Claude-François Devosges, entremêlant feuilles de vignes, raisins et les armoiries du Compasseur (le créquier, le compas et chapiteau de colonnes). Au-dessous, des cygnes aux ailes déployées surplombent des guirlandes festonnées.
Trois lustres imposants (1,60m x 1,40m) illuminent cet espace, de 350 kg chacun et composés de 150 éléments en verre de Murano (Venise).
Le mobilier est en frêne ronceux, commandé à l'ébéniste et tapissier du roi, Jean-Jacques Werner. Il date de l'époque de la construction du théâtre.
© Mirco Magliocca